lundi 1 juin 2009

Comme à la boxe

Ce texte à été écrit à la suite d'un post de Bastien SIMON, intitulé : "Sur un coup de tête."
que vous pouvez retrouver en cliquant ICI

Comme à la boxe

On n’est pas là pour jouer,

On n’est pas là pour dire que le vaisseau va mal, et que ses chiottes ont une fuite.

On n’est pas là pour parler du chat qui a pissé devant sa porte, ni de l’autre couillon qui vient saloper son palier.

Ici on parle de choses sérieuses,

Ici on parle de champignons qui volent, de canapé qui tourne, et de pigeons crétins.

Ici on se demande comment les chiottes peuvent servir à autre chose qu’à chier dedans.

Mais On se sent bien seul aujourd’hui, on ne lui parle que d’écrous et de vis, on ne lui parle que de raisonnement pragmatique.

ON, il entend la logique qui lui dit de peindre ses boites à la bombe parce que c’est dégueulasse de les peindre au pinceau.

ON, il entend le raisonnement qui lui demande d’établir un plan, un diagramme, pour expliquer comment il construit ses machines.

Alors ON ne construit plus, il reste inerte, pour manifester son désaccord, et pour montrer que la rustine qu’on lui demande d’ajouter au tuyau des chiottes avant d’inonder l’appart entier, Cette rustine, si pratique qui nécessite un geste simple, il la mange devant vous. Cela lui fait mal de manger une rustine. Mais ON, s‘en fout.

Quand comprendrez vous espèce d’ectoplasmes écervelés. ON, n’est pas la pour se plaindre de l’appart inondé ?

ON, lui a décidé qu’il allait répondre à tous ces donneurs de leçons une dernière fois, et leurs dire qu’il préfère s’humilier et restait dans ça merde encore un petit moment avant de mettre une rustine à son tuyau de chiottes.

ON, a décidé qu’il s’infligerai douleur, et mécontentement exprès, sans aucune raison et pourquoi me demandez vous ? Non vous ne me demandez même pas, vous riez vous vous moquez de moi, vous préférez me rire au nez et me traiter de fou. Je vous en prie, faite vous plaisir. Traitez moi tel un insecte, insultez moi je m’en fiche.

Et parce que je vous emmerde jusqu’au bout, je vais continuer. Et je vous dire pourquoi, pourquoi tout ça, pourquoi je me débat tel un insecte nuisible, et en plus je vais vous l’expliquez par une citation, pour vous insulter un peu plus à coup de culture même si vous ne comprendrai rien du tout, même si maintenant vous me prendrai pour un dingue, tant mieux, je le préfère ainsi, je préfère être seul dans mon coin, craint par tous. Car ne vous leurrez pas ce qui vous dégoûte ce n’est pas le fait que je me traite tel un insecte, non messieurs. Non, ce qui vous dégoûte c’est que vous ne comprenez pas pourquoi, et cela vous fait peur. Car au fond vous êtes des trouillards. Vous préférez vivre avec des rustines devant les yeux, plutôt que d’accepter le fait qu’une rustine, n’est qu’une réponse partielle, et fragmentaire.

Et je vais quand même finir par vous dire pourquoi, pourquoi ON, pourquoi je, et pourquoi il s’en contrefoute de votre rustine :

« Et demandez-moi pourquoi je me triturais et me tourmentais autant moi-même ?

Réponse : parce que ça m’ennuyait trop de rester les bras croisés. » DOSTOÏEVSKI

Et je vais continuer

« Mais au moins, on pourra alors se flageller de temps à autre, et tout de même ça ravifie. C’est peut être très rétrograde, mais c’est tout de même mieux que rien. » DOSTOÏEVSKI

Je vous emmerde bien bas, je sais ce que c’est que la merde j’y vis.


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