vendredi 20 février 2009

Je suis peintre

>>je suis peintre

>>Ha bon ! Tu veux dire Artiste ?

>>Enfin oui, j’essais, c’est mon métier

Dialogue avec mon Jardinier

Il est une heure du matin, et je finis ce film avec le même émoi que la première fois que je l’ai vu. Quelle vérité …

Collision entre deux mondes.

D’un coté le monde ouvrier, de l’autre l’artiste.

Le monde ouvrier nous rappelle la réalité des choses, leurs aspects. Le brouillard est trouble, mais plus que cela:

« Dans le brouillard, on ne vois pas grand-chose. »

Qui sommes nous colporteur à ne pas comprendre cela, et à vouloir donner au brouillard une sensibilité.

Un café, il est brûlant.

L’artiste hésite, se questionne, se remet en question. Cela est son lot. Repartir à zéro, reprendre tout, effacer et recommencer encore et encore.

« L’artiste » ce n’est pas un métier, c’est un idéal, un idéal d’appartenir à une catégorie de penseurs. Oublier tout ce que l’on sait, toujours se repositionner et hésiter.

Qui suis-je avec mes idées étranges, qui ne reflète rien que mon assouvissement personnel. Mais qu’est ce que je veux au fond ? Pourquoi ce rêve, cet idéal de faire partie de tout ces artistes.

L’artiste scrute tel un chercheur, l’artiste explore tel un aventurier, l’artiste laboure tel un jardinier.

Je cherche quoi ?

Je me repositionne à une heure, vingt et une. Pourquoi ?

Une mélodie de piano m’envoûte et je plonge dans un monde de sensibilité.

L’artiste n’est plus que décrypter de sensibilité. En donnant un sens à ce qui n’en a pas. Il nous questionne et nous oblige à réfléchir.

L’artiste est un sadique car il nous met dans une situation inconfortable dénuée de réalité, pour nous obliger à réfléchir. L’artiste nous dis que derrière le brouillard se cache un univers; un inconnu, pour nous faire dire que dans le brouillard, on ne voie pas grand-chose.

Andy goldworthy

Andy Warhol

Vincent van gogh

Anselm Kieffer

Bill Viola

Valérie Mréjen

JR

Phillippe ramette

Ugo Rondinone

Annette Messager

Sophie Calle

Vous me faites rêver et pourtant je reste là, muet. Par politesse je dis que j’adore et pourtant…

Je ne ressens plus rien depuis longtemps, trop... un vide

La sensibilité c’est autre chose, c’est la vie. La vie simple. La vie dure.

La vie qui vous prend aux tripes. La vie qui vous fait mal quand vous perdez quelqu’un de cher

La vie qui vous fait sourire, qui vous rend espoir.

L’art à coté est dérisoire


Quelle est la force de l’art là-dedans ?

Aucune.

L’art n’est qu’archive de sentiment. L’art ne peut être là que pour raconter mais pas pour faire vivre.

L’art est mort depuis qu’il vit.

L’inconnue, dans mes rêves. L’inconnue que je ne connais pas. L’inconnue que je crois. L’inconnue qui me fait espérer.

Espérer que l’art a une raison. Inconnue que je n’ai j’ai vu jamais vu que dans mes rêves imaginaire.

Et deux minutes de piano, se remettre dedans. Imaginer …

Y croire et redescendre sur terre.

Je suis rêveur c’est peut être cela qui me sauvera, alors que ceci devait me tuer. Imaginer, des rêves qui n’existent pas dans les contes de fées. Imaginer des rêves qui n’ont jamais eu lieu. Imaginer des rêves sans avenir, sans intérêt. Juste des rêves.

Laisser moi étreindre vos rêves

Partir et composer des mots.

Oublier le temps, repartir à zéro.

Ne plus croire en un futur mais le vivre. Ne plus désirer mais avoir.

Et repartir… Encore plus loin, tout laisser mais ne jamais rien oublier.

Ne jamais vous oublier.


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