vendredi 20 février 2009

Liberté

Comment se libérer de ses émotions.

Le matin :

Se lever tôt, prendre une douche tiède qui enveloppe et réveille le corps.

Sortir de bonne heure allez à l’encontre du chemin habituel, tourner, marcher pendant une heure sans but précis. S’arrêter à un café, commander un café et un pain au chocolat. Sortir le livre qu’on n’a dans son sac, pour les cas ou on aurait le temps de le lire. Le poser sur la table. Ne pas l’ouvrir.

Arpenter du regard ce qui m’entoure. Boire son café le plus lentement possible ; Ranger le livre désespéré et sortir le carnet de croquis, mais ne pas dessiner, juste écrire ce qui me passe par la tête. Trois phrases pas plus.

Se lever payer l’addition, arpenter les rues qui se réveille. Se poser dans un coin où on ne s’arrête pas même si on passe devant chaque matin.

S’asseoir et ouvrir les yeux.

S’arrêter deux seconde de penser. Ne plus respirer. Et pour la première fois depuis trop longtemps vivre. Vivre pendant une demi seconde. Vivre sans rien attendre. Vivre là sans y croire.

Commencer à être artiste c’est cela.


C’est parvenir à un point inaccessible mais si proche. L’œuvre n’est que la retranscription de cette demi seconde. Rien de plus qu’une impression, sans aucun intérêt.

L’art n’est que la photographie de l'évolution


Que peux espérer un artiste qui naît ? De vivre tout en sachant que l’art est mort depuis sa naissance ?

L’artiste sait que l’art n’ai pas partout mais que l’art peut survenir de partout même d’un étudiant parisien sans aucune prétention.

La plus grande œuvre n’est pas faite par un artiste reconnu dont on attend la dernière trouvaille mais par l’inconnu dont personne n’a jamais entendu parler.



L’artiste est étrange, il est le premier à se considérer comme un non artiste, non pas qu’il ne veuille pas être artiste mais parce qu’il sait très bien qu’il ne parviendra à cette stature jusqu'à ce que la question ne se pose plus. Si vous demander à quelqu’un s’il est artiste, c’est qu’il ne l’est pas encore. Sinon vous l’auriez remarquez au premier coup d’œil.



L’artiste est cultivé et c’est ce qui fait de lui une élite culturelle. Et pourtant l’artiste ne connaît rien. S’il connaît parfois de manière partielle le milieu de l’art c’est qu’il ne connaît strictement rien. L’artiste qui sait quelque chose est avant tout un prétentieux, et un abruti.

Malgré cela l’artiste ne dois pas renier ce qu’il a appris même si cela ne dois jamais le laisser croire qu’il connaît ce dont il parle. L’artiste n’est qu’un colporteur. Parfois magicien, parfois bricoleur, c’est avant tout un imposteur.



Il est deux heures du matin.

La musique à changé, le rythme est plus violent, les paroles, sont venu s’additionner à la mélodie.


Pourquoi pas.
Pourquoi il faut faire de l’art ? Cela reste un mystère, mais ce qui est sur c’est que l’art est essentiel pour l’artiste, sans lui l’artiste n’a plus de sens, sans lui l’artiste meurt. Pourtant on pourrai dire et alors. Il n’a qu’à mourir l’artiste on s’en fout. L’artiste n’est que cette miette invisible qui attire les penseurs béats qui ne sont là que pour leurs lécher les baskets sans comprendre que l’artiste n’est pas là.
L’artiste n’est pas là, l’artiste n’est pas dans les expositions, l’artiste est dans son lieu de vie, et dès qu’il le quitte il devient artiste. On dit de l’artiste qu’il ne travaille pas au 35 heures mais tout le temps car temps qu’il réfléchis il travaille. Cela est faut l’artiste ne travaille pas, il n’as jamais travailler l’art. S’il devait travailler l’artiste ne serait pas artiste, il serait autre chose, peintre, sculpteur, architecte, philosophe, étudiant, mécanicien … peu importe mais sûrement pas artiste.



Il est deux heures trente six à 9h36 naîtra un artiste et dés lors que sa conscience l’aura nommé artiste il ne sera plus. Il sera autre, pour redevenir lui-même une demi seconde plus tard.

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